Marc Imberechts
Né à Gembloux en 1942,
Marc Imberechts – le frère de William Cliff, autre figure littéraire
connue – vit à présent à Soumagne dans le beau pays de Herve.
Après
un parcours riche en découvertes et en expériences acquises au cours de
nombreux voyages, en Ecosse, au Congo, au Maroc, en Algérie, au Tchad, …
entrecoupés de différentes occupations « alimentaires » (menuiserie,
maçonnerie, taxi,…) dans les années 70, il s’engage dans l’enseignement
auprès d’enfants en difficulté. C’est alors qu’il va découvrir la
typographie et sera amené à fonder avec quelques amis les éditions Tétra
Lyre en 1988.
Il effectuera encore plusieurs voyages en Amérique latine.
Depuis 1989, sa bibliographie compte une bonne dizaine de recueils. Le dernier en date s’intitule « À tout va ». Publié en avril 2017, il est constitué de fragments d’autobiographie, un travail entamé en 2013 avec Un carré d’argile et d’eau,
une chronique alternant évocations familiales, expériences personnelles
et événements historiques qui ont marqué ses années d’adolescence.
C’est le pari d’une mise à nu sobre et lucide de cette période de la vie
où l’on apprend plus en bourlinguant que sur les bancs de l’école.
Sources : http://www.mplf.be/index.php?mact=ProtocoleAffichage,cntnt01,personne,0&cntnt01CONTACT_ID=606&cntnt01id_categorie=1&cntnt01returnid=72
https://le-carnet-et-les-instants.net/tag/marc-imberechts/
SIGEBERT de Gembloux
Né en pays roman vers 1030, Sigebert fut présenté très jeune par ses
parents comme oblat à l’abbaye bénédictine de Gembloux où il reçu une
excellente formation intellectuelle.
Envoyé à l’abbaye saint Vincent de Metz il en devient l’écolâtre (directeur de l’école monastique). Il s’intéresse aux lettres sacrées et profanes et y demeure une trentaine d’années avant de regagner Gembloux.
Son œuvre, écrite en latin et en flamand, est importante. Elle compte des ouvrages hagiographiques qui répondent à la demande spirituelle de l’époque. Il écrit aussi des ouvrages de polémique concernant le conflit qui oppose la papauté et le clergé de Liège en prenant position contre le pouvoir pontifical.
C’est surtout comme chroniqueur que Sigebert est resté dans l’histoire. Il composa des Gesta abbatum Gemblacensium (1071) qui rapportent ce qu’il connaît de la gestion de l’abbaye par ses premiers abbés.
Son ouvrage le plus célèbre, et historiquement très précieux, reste sa Chonographia , une chronique universelle des événements les plus importants entre 380 à 1111, qui continue en fait celle de saint Jérôme. Commencée après 1083, il la publia en 1105, et la continua ensuite jusqu’en 1111. Cette chronique fut très populaire pendant la fin du Moyen-Age. Elle fut souvent recopiée et finalement imprimée lorsque la nouvelle technologie de Gutenberg fut disponible (1513).
Le moine Sigebert s’est éteint à Gembloux le 5 octobre 1112
Sources :
Denis COUTAGNE, « SIGEBERT DE GEMBLOUX (1030 env.-1112) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 26 avril 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/sigebert-de-gembloux/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sigebert_de_Gembloux
Sigebert de Gembloux remettant un manuscrit à l'empereur d'Allemagne. Source Bibliothèque Nationale de France - Cabinet des estampes.
Envoyé à l’abbaye saint Vincent de Metz il en devient l’écolâtre (directeur de l’école monastique). Il s’intéresse aux lettres sacrées et profanes et y demeure une trentaine d’années avant de regagner Gembloux.
Son œuvre, écrite en latin et en flamand, est importante. Elle compte des ouvrages hagiographiques qui répondent à la demande spirituelle de l’époque. Il écrit aussi des ouvrages de polémique concernant le conflit qui oppose la papauté et le clergé de Liège en prenant position contre le pouvoir pontifical.
C’est surtout comme chroniqueur que Sigebert est resté dans l’histoire. Il composa des Gesta abbatum Gemblacensium (1071) qui rapportent ce qu’il connaît de la gestion de l’abbaye par ses premiers abbés.
Son ouvrage le plus célèbre, et historiquement très précieux, reste sa Chonographia , une chronique universelle des événements les plus importants entre 380 à 1111, qui continue en fait celle de saint Jérôme. Commencée après 1083, il la publia en 1105, et la continua ensuite jusqu’en 1111. Cette chronique fut très populaire pendant la fin du Moyen-Age. Elle fut souvent recopiée et finalement imprimée lorsque la nouvelle technologie de Gutenberg fut disponible (1513).
Le moine Sigebert s’est éteint à Gembloux le 5 octobre 1112
Sources :
Denis COUTAGNE, « SIGEBERT DE GEMBLOUX (1030 env.-1112) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 26 avril 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/sigebert-de-gembloux/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sigebert_de_Gembloux
Sigebert de Gembloux remettant un manuscrit à l'empereur d'Allemagne. Source Bibliothèque Nationale de France - Cabinet des estampes.