dimanche 18 septembre 2016

Souvenirs d'enfance, route de Mazy

Un ami, gembloutois de souche, m'autorise à publier un petit texte signé "Adhémar".
Il évoque avec tendresse et nostalgie ses vacances route de Mazy à Gembloux.
Son récit se situe au début des années '50


dimanche 21 août 2016

Sigebert de Gembloux







SIGEBERT de Gembloux

 

Né en pays roman vers 1030, Sigebert fut présenté très jeune par ses parents comme oblat à l’abbaye bénédictine de Gembloux où il reçu une excellente formation intellectuelle.
Envoyé à l’abbaye saint Vincent de Metz il en devient l’écolâtre (directeur de l’école monastique). Il s’intéresse aux lettres sacrées et profanes et y demeure une trentaine d’années avant de regagner Gembloux.

Son œuvre, écrite en latin et en flamand, est importante. Elle compte des ouvrages hagiographiques qui répondent à la demande spirituelle de l’époque. Il écrit aussi des ouvrages de polémique concernant le conflit qui oppose la papauté et le clergé de Liège en prenant position contre le pouvoir pontifical.

C’est surtout comme chroniqueur que Sigebert est resté dans l’histoire. Il composa des Gesta abbatum Gemblacensium (1071) qui rapportent ce qu’il connaît de la gestion de l’abbaye par ses premiers abbés.

Son ouvrage le plus célèbre, et historiquement très précieux, reste sa Chonographia , une chronique universelle des événements les plus importants entre 380 à 1111, qui continue en fait celle de saint Jérôme. Commencée après 1083, il la publia en 1105, et la continua ensuite jusqu’en 1111. Cette chronique fut très populaire pendant la fin du Moyen-Age. Elle fut souvent recopiée et finalement imprimée lorsque la nouvelle technologie de Gutenberg fut disponible (1513).
Le moine Sigebert s’est éteint à Gembloux le 5 octobre 1112


Sigebert de Gembloux


Sources :
Denis COUTAGNE, « SIGEBERT DE GEMBLOUX (1030 env.-1112)  », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 26 avril 2015. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/sigebert-de-gembloux/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sigebert_de_Gembloux

Sigebert de Gembloux remettant un manuscrit à l'empereur d'Allemagne. Source Bibliothèque Nationale de France - Cabinet des estampes.


samedi 11 juin 2016

Adrien Destrebecq, le père le "L'Adrienne".



Adrien Destrebecq (1880 – 1939), inventeur gembloutois



Nos mamans et grands-mamans - et pas qu’elles – ont utilisé cet ustensile de nettoyage que l’on appelait dans nos contrées « l’adrienne », à savoir la raclette.

 


Je gage que beaucoup ignorent que cet outil tout simple, fut inventé par un gembloutois qui, d’ailleurs, en imagina d’autres, comme le pedo-cycle. Mais cela est une autre histoire.

Comme souvent, il suffisait d’y penser ! Une planche en bois d’une trentaine de centimètres de large, arrondie à ses extrémités et une lame de caoutchouc souple insérée dans une mince rainure. Avec un manche en bois. Il aurait dit-on imaginé cet outil par amour pour sa femme et afin de soulager toutes les ménagères.

 Il dépose le brevet de son invention le 18 mars 1922 sous le n° 241590 et la nomme « Adrienne », du nom de sa fille…qui deviendra Madame Victor De Becker, l’épouse du directeur de l’Académie de musique.


Cet objet pratique et bon marché se répandit rapidement dans nos régions et bien au-delà. Une aubaine, non seulement pour son inventeur mais aussi pour la scierie mécanique Nestor Gérard de Lobbes chargée de le fabriquer en grande série. Une figure locale un peu oubliée.

lundi 30 mai 2016

Le Vieux Bon Dieu de Gembloux



Le Vieux Bon Dieu de Gembloux

Dans le transept de droite de l’église Saint-Guibert, dans la chapelle du Saint Sauveur, se dresse une statue du Sauveur flagellé et couronné d’épines, un manteau rouge sur les épaules, debout, dans l’attitude classique de l’ « Ecce Homo ». Cette statue date du XVIIe siècle mais la dévotion du Vieux Bon Dieu est bien antérieure. Il y avait une plus ancienne statue (XVe s.), nettement plus petite, dans l’attitude du Bon Dieu de Pitié, assis sur une base de colonne, dépouillé de ses vêtements, attendant le crucifiement. Peut-être était-ce celle qui se trouvait dans la niche du grand escalier menant à l’église.

Les origines de la dévotion
C’est à cette statue du XVIIe s.,que l’on vénère encore dans l’église décanale, qu’est attribué le prodige du 8 mars 1653 qui fut à l’origine du succès de cette dévotion. Ce jour là, l’abbé Martin Draeck voulut faire déplacer la statue pour la mettre mieux à l’honneur à un meilleur endroit.

Voici le récit rapporté par l’Abrégé des Merveilles arrivées à Gembloux, 2e édition (1661), préfacé par l’abbé  Martin Draek : « Comme elle fut dressée sur l’autel où on avoit destiné de l’attacher, une quantité de sang commença à en sortir et découler, de quoi surprinz et grandement effrayé se jetèrent tous à genoux, et paraprès le prélat qui en est  témoin oculaire, aussy bien que son professeur et ses trois religieux dit que l’on debvoit remporter l’image au lieu d’où on l’avait prins adjoutant que peut-être Dieu ne vouloit pas qu’elle fut déplacée… ».

 La nouvelle se répandit rapidement, amenant de nombreux curieux et pèlerins. Des guérissons extraordinaires se produisirent autour de la statue. Ces guérissons, dûment contrôlées par des médecins de Louvain, furent déclarées miraculeuses par l’évêque de Namur. Dès lors, la dévotion au Vieux Bon Dieu de Gembloux pris un essor considérable.
Le 6 août 1678 la ville fut complètement dévastée par un terrible incendie. Pas une maison ne resta indemne ; l’église paroissiale, l’église abbatiale, tout le monastère avec sa magnifique bibliothèque  furent anéantis. On ne sauva du désastre que la chapelle, la statue du Sauveur flagellé et une partie des précieux manuscrits.

Le rayonnement géographique
Aux chapelles qui existaient déjà (Thoricourt, Aische-en-Refail,…) vinrent s’ajouter d’autres lieux où le culte se répandit : Beauvechain, Braine-l’Alleud, Ecaussines-Lalaing, Ellezelles, Elouges, Enghien, Gand, Jandrenouille, Leuze, Nil-Saint-Vincent, Ohain, Soignies et jusque dans le nord de la France, Lille et Hasnon où le dernier miracle attribué au Vieux Bon Dieu date de 1957.

Une aubaine pour la ville et l’abbaye
Au milieu des calamités qui assaillent Gembloux à cette époque, cette dévotion nouvelle relève le courage des foules avides de mystérieux, et font de ce lieu durement éprouvé par les guerres un centre de pèlerinage célèbre non seulement en Belgique mais encore en France et en Allemagne, et amène à Gembloux des foules considérables. Au dire d’un contemporain, les prodiges qui se produisaient devant la statue du Sauveur flagellé faisaient du bruit dans toute l’Europe.
La ville et le monastère profitent largement de l’afflux des pèlerins. Grâce aux dons des fidèles, l’abbé M. Draeck put rétablir les finances obérées de l’abbaye.

Les expressions populaires liées à cette dévotion
Dans un recueil de proverbes français du XIXe s., le dictionnaire de Quitard, on retrouve certaines expressions populaires relatives à ce sujet. Pour parler d’une personne mal accoutrée, on disait : « Elle ressemble au Bon Dieu de Gibelou». De quelqu’un qui regardait d’une façon ahurie, on le comparait au Bon Dieu de Giblot. D’une femme habillée avec mauvais goût, on disait en Picardie : «  Elle est comme Notre-Dame ed’ Giblou ». Pour comprendre cette expression il faut savoir que les pauvres gens avaient l’habitude de couvrir la statue de vieux haillons. Ils se reconnaissaient eux-mêmes dans cet accoutrement. Le christ s’étant identifié à eux dans leur misère, ils espéraient pouvoir s’identifier à Lui dans sa gloire.

Aujourd’hui, cette dévotion populaire est bien oubliée; la confiance des gens s’étant déplacée vers le psychiatre, le pharmacien, les assurances sociales…C’est ce qu’observait malicieusement  André Henin qui fut Doyen à Gembloux de 1972 à 1991.




Source :
Feuillet explicatif disponible dans l’église décanale. Texte de A. Henin – édit. Responsable Jean-Louis Cartiaux.



                                        Photo: Jean-Marie Pierret

                                         Photo: Jean-Marie Pierret


Sources:

La ville et le comté de Gembloux- Léon Namêche . Ed. J.Duculot  1964

dimanche 1 mai 2016

Imprimerie et édition Jules Duculot



Imprimerie et éditions Jules Duculot

04/05/2016 19:09

Vers le milieu du siècle dernier - il y a environ soixante ans d’ici – le vocable « Gembloux » évoquait fièrement, en Belgique, mais aussi bien au-delà de ses frontières, des noms prestigieux tels que : charrues Mélotte, Institut agronomique, Manufacture, coutellerie et … imprimerie Duculot.
Jules Duculot est né à Aisemont le 5 mai 1895. Maître-imprimeur, il se lance dans l’édition dès 1913.
A partir de 1919 il s’installe à Gembloux pour se rapprocher des Facultés agronomiques qui lui assurent du travail par la publication de thèses et autres monographies scientifiques spécialisées.
L’éditeur reste imprimeur car les deux métiers sont complémentaires. Mais jusque là aucun ouvrage ne s’impose véritablement comme succès de librairie. Ses fils le secondent dans sa tâche et prendront ensuite la direction de l’entreprise jusqu’en 1958.
En 1921, le parc de machines s’agrandit et les ateliers devenus trop exigus sont transférés dans une ancienne école, rue Pierquin.
En 1935, adonné à des feuilles publicitaires locales et des thèses confidentielles, J. Duculot n'était guère connu que de quelques savants auteurs qu'il aimait inviter à sa table.
"Le bon usage du français" qui fit la gloire de Maurice Grevisse fut d'abord refusé par une douzaine d'éditeurs. Mais il a bâti la fortune de celui qui accepta de le publier en 1936 : J. Duculot, convaincu par Fernand Desonay qui faisait éditer un "Antoine de La Sale" chez le petit éditeur gembloutois et qui accepta de cautionner cet ouvrage. Le manuscrit volumineux, entièrement écrit au crayon pour faciliter les gommages, imitait à s'y méprendre le romain, l'italique, la grasse. Il reproduisait les différentes forces de corps, tant et si bien que les dispositions typographiques sautaient à l'oeil, dès la première lecture. Quelques mois plus tard, une "brique" de 704 pages atterrissait chez les libraires.
Dans le sillage de ce livre, s'est dévelopée une industrie du livre qui fait désormais de Duculot un éditeur avec lequel il va falloir compter.
Dans les années cinquante, à l'étroit encore une fois dans ses murs, la superficie de l'entreprise sera plus que doublée par l'achat de propriétés voisines et la construction de nouveaux bâtimenrs. En 1953, la société familiale adapte sa structure à son évolution et devient Société Anonyme au capital de 10.000.000 de francs. Elle sera désormais divisée en trois branches: l’édition, l’imprimerie et l’administration. Les éditions Duculot avaient une succursale à Paris et étaient alors connues dans le monde entier.
En décembre 1957, Hubert Duculot qui venait de reprendre la direction des Editions J. Duculot à la mort de son frère quatre mois auparavant décède, à Saint-Denis Bovesse, dans un accident de la route.
La production se diversifie et le chiffre d'affaires du département édition, qui était de dix millions en 1963, avoisine les 30 millions en 1971, bien que les prix n'aient augmenté que de 20% en sept ans.Dans les années soixante Duculot crée une collection Grevisse axée sur les spécificités de la langue française.
Duculot éditera et imprimera également des ouvrages pour la jeunesse, des manuels scolaires, de la littérature régionale, des publications historiques, etc…
On se souviendra aussi que la famille exploitait une papeterie chic dans la rue Léopold, là où se trouvait, dans les années 80, la superette "Au Poids d'Or".
En 1972, nouvelle orientation de la firme qui acquiert un terrain d’un hectare dans le zoning industriel de Sauvenière et y construit en quelque 125 jours ouvrables un bâtiment industriel de 2.800 m2 au sol.
En novembre 1980, décès de Lucien Duculot à 52 ans, fils de Jules Duculot, directeur de la SPRL Duculot et administrateur des Editions J. Duculot depuis la mort de son père. Homme chaleureux et très cultivé, il vécut avec passion l'élaboration des divers contrats avec le grammairien Maurice Grevisse.
Le 24 mars 1986 un important incendie dévaste l’entreprise gembloutoise. Les dégâts sont très importants : 700.000 livres brûlés, 5 presses détruites, le matériel des clavistes et des relieurs hors d’usage, 25 personnes au chômage. C’est le triste bilan d’un cambriolage mené par cinq individus qui furent interpellés peu après…
Après les ravages causés par l’incendie trois opérations durent être confiées à la sous-traitance : la photogravure, la reliure et le pelliculage.
Le rachat de l’imprimerie, début 89, par Structure Concorde de Jumet et le déménagement un mois plus tard des éditions sur le site de Louvain-la-Neuve démontrent la volonté de relance qui a animé la direction, confirmée par le choix d’investissements importants. L’imprimerie restée à Gembloux a aussi renouvelé son matériel offset et reconstruit le dépôt où sont stockées les collections frappées du label Duculot.
Les activités restantes à Gembloux consistaient essentiellement dans la composition, la mise en page et l’impression de textes fournis par le client. Les produits sont très variés : ouvrages de linguistique, de vulgarisation religieuse, d’histoire régionale, de littérature pour la jeunesse lancés par la « maison-tante », les éditions Duculot, mais également une gamme très large de travaux pour des institutions universitaires, des organisations internationales, l’Académie Royale de Belgique, la Commission Royale d’Histoire de Belgique, « La Revue Nouvelle », etc.
Au total, plus de deux millions d’ouvrages par an, ce qui représente environ 190 millions de pages. Quand bien même toutes ces réalisations connaissent une diffusion internationale, la clientèle reste essentiellement belge et francophone.
L’imprimerie vendait essentiellement un savoir faire fondé sur une technologie performante et sur un personnel hautement qualifié : composeurs, metteurs en page, conducteurs de presse ; ce derniers étant de plus en plus difficiles à trouver, étaient formés sur place en collaboration avec le FOREM. En 1990, le site de Gembloux employait 30 personnes : 23 ouvriers et 7 employés.
 Mais bientôt, depuis le siège de Louvain-la-Neuve, l’entreprise peine à faire face à la concurrence. En 1993, en proie à des difficultés financières, Duculot revend à De Boeck et Casterman son catalogue riche de plus de 500 titres. C’est la fin d’une belle aventure à Gembloux.
Jules Duculot s’est éteint le 11 septembre 1981 à Fosses-la-Ville.


Sources : La Wallonie, le Pays et les hommes – institut Jules Destrée – Paul Delforge
                 CEDEG (Cellule pour l’Emploi) -1990-.
                  Le Soir, 22 juin 1993.
                  Pourquoi pas ? du 2/09/1971 (s) Jean Vigneaux.
Suiv. r/c/a 08/2019



               
 






Le magasin, situé rue Léopold (1959).



                  Photos aimablement fournies par Jean-Marc GILLES

mardi 26 avril 2016

Les fortifications de la ville de Gembloux



Les fortifications de la ville


La charte de 946, signée à Liège par le futur empereur Otton 1er, alors roi de Germains, octroyait à l’abbé de Gembloux la permission de fortifier l’abbaye. Depuis, le bourg s’était agrandi. 

En 1152, Fréderic Barberousse, empereur d’Allemagne, prend l’abbaye de Gembloux sous sa protection. Il confirme ses privilèges et lui accorde le droit de fortifier la ville, d’y établir des foires et d’y frapper monnaie.

La construction des murailles urbaines commence en 1153.
L’agglomération qui n’est encore qu’une localité ouverte va s’entourer de fortifications, remparts, tours, retranchements et fossés défensifs.

L’abbé Arnould s’y emploie activement. Il fait édifier des remparts dont l’importance se révèle encore aujourd’hui dans les tours d’angle du Nord et de l’Ouest et les bordent de fossés profonds, ce qui fait de Gembloux une place forte respectable.
Il avait, à cette fin, réquisitionné tous les habitants de la Terre de Gembloux qui, aux ordres du « villicus » (maïeur) durent amener les matériaux à pied d’œuvre avec leurs chariots.

Tracé et infrastructure

Commençant en haut de la place du Wez (place Saint-Jean), ces murailles traversaient ce qui deviendra la cour d’honneur de l’abbaye. Elles rejoignaient, dans la rue du Moulin, la tour d’angle du Nord (improprement appelée dès le moyen âge la tour des Sarrasins). Elles longeaient l’éperon rocheux dominant la vallée de l’Orneau pour obliquer à la place de l’Orneau  vers le milieux  de la rue Pierquin. En cours de route, elles bordaient les « grands fossés » très poissonneux. Elles remontaient alors la rue Gustave Docq, en s’incurvant à la tour du Sud, près du château du bailli. Une dernière courbe à proximité de la place Saint-Guibert les amenaient à leur point de départ.
Ces remparts, terminés en 1185, présentaient une longueur approximative d’1 km et englobaient une superficie d’environ 7 ha dont 3 étaient occupés par l’abbaye. Ils étaient percés de quatre grandes portes :
-          La porte Al Croix qui donnait accès vers Lonzée
-          La porte au Chien Noir qui menait vers la Vôte
-          La porte Au Trau (ou porte Saint-Nicolas) pour se rendre vers l’Entrée Jacques
-          La porte de Wérimoulin, la plus importante, pour gagner le moulin de Dessous-le-Mont.

Parmi les tours flanquant les remparts, citons encore la tour au Crahan (du côté du Chien Noir) et la tour du Guet, près de la porte Au Trau.


Rue del Croix (Grand-Rue), s’élevaient les remparts propres de l’abbaye. Vers leur milieu, touchant la halle, la tour Gravi (ou gravier) dominait la porte principale d’accès au monastère, appelée plus tard la Fausse Porte.
La ville n’eut qu’à se féliciter de ces immenses travaux. Plus d’une fois elle ne dut son salut qu’à ces solides fortifications.

Sources : Gembloux, la ville et l'abbaye ( Joseph Toussaint - 1976)
                La ville et le comté de Gembloux ( Léon Namèche - 1964)








Plan de la ville à la fin du 17ème siècle







Tour du Nord

 Vestige des fortifications - rue du Moulin





Tour du Guet (2)

 Vestige des fortifications - Rue Docq



Vestige des remparts imbriqués dans le bâti actuel.
Photo prise en juin 2004 au coin de la place Saint-Guibert et le haut de la Grand-Rue

Place Saint-Jean.
Vestige des remparts 1153)